Tout a véritablement commencé en 1986, j'effectuais alors mon service militaire "Marine" à Tahiti. Equipé de mon premier appareil 24X36 (Minox 35), Je sillonnais les mers au rythme des escales prévues par les missions. Nous longions les côtes américaines, du Canada jusqu’au Pérou, en passant par le Mexique , l’Equateur et les îles Hawaï . De la passion des voyages, naîssait celle de la photographie.
J'ai délaissé mon appareil quelques années jusqu’au jour où j’entrepris de découvrir le continent africain par la photographie animalière, en 1996. Ayant dû renouvelé tout mon équipement , je m'adaptais aux milieux tropicaux et à l’observation en affût. Les réserves offraient une extraordinaire diversité d'espèces, et variée selon leur biotope. La transhumance des gnous permit de suivre leur migration, au gré des naissances et des prédateurs. Mes terrains de jeux furent l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le Kenya, le Zimbabwe , le Botswana et la Namibie.
La période « africaine » fut alternée d'escapades au Sahara depuis la Lybie, le Niger et l’Egypte, mais aussi dans les îles équatoriales comme la Polynésie, les Maldives ou les Seychelles. J'ai ainsi parcouru le globe jusqu’en 2009.

A cette époque la technologie numérique n’avait pas encore détrôné l’équipement argentique. Mes boîtiers Canon EOS 5 et EOS 3 n’allaient plus tarder à quitter mon sac. Ce fut avec les tout premiers boitiers numériques que je découvris cette révolution. L'un des premiers avantages et non des moindres, consistait à stocker les images sur cartes mémoire. Mais le point majeur qui fit toute la différence est sans conteste la résolution en haute définition qui arrivait au début des années 2000. Toutes ces avancées digitales expliquent pourquoi la qualité des tirages argentiques n’est aucunement comparable avec les performances numériques. Mon sac photo transportait désormais le redoutable EOS 1 DX , puis de l’EOS 5D mark III pour assurer un rendu irréprochable en basse lumière.
Aujourd'hui le poids du matériel et l'encombrement contraignent à choisir son équipement selon les destinations. J'ai complété dernièrement ma gamme d'un Leica Q2.

Des événements personnels m’ont contraint à interrompre mes voyages jusqu’en 2013, ce qui marqua le début d’une fascination pour un nouveau continent : l’Asie. Ce chemin m'a conduit vers la découverte du Bouddhisme, dont l'ambiance monastique imposait le silence et l'observation. L’accueil des populations et leur culture m’ont encouragé à capter l’atmosphère de lieux chargés d'histoire et l'intensité des regards. Poussé par la curiosité j'ai obtenu de nouveaux visas pour le Cambodge, la Thaïlande, le Sri Lanka, le Vietnam et Bali.
J'enrichis régulièrement mon potfolio de sujets d'actualité : la rue, les femmes, les hommes, l'architecture, la lumière ou l'émotion sont autant d'inspirations.
Mes albums sont autant d'invitations au voyage qu'à la réflexion.  NF